Accident de train à Mont-Dol : témoignages et répercussions

Un train de marchandises a déraillé à Mont-Dol, semant la panique parmi les habitants de cette petite commune bretonne. Les premières heures ont été marquées par une confusion totale, les autorités locales s’efforçant de coordonner les secours et d’évaluer les dégâts. Heureusement, aucun décès n’est à déplorer, mais plusieurs blessés graves ont été transportés d’urgence à l’hôpital le plus proche.

Les témoignages des riverains, encore sous le choc, révèlent l’ampleur de la catastrophe. Certains évoquent un bruit assourdissant suivi d’une épaisse fumée noire, tandis que d’autres décrivent des scènes de chaos et de solidarité. Les conséquences économiques et environnementales restent incertaines, mais déjà, des voix s’élèvent pour demander des mesures de sécurité renforcées sur cette ligne ferroviaire.

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Retour sur les faits

L’accident de train du 29 novembre 2023, survenu à Mont-Dol, a laissé des traces indélébiles dans cette paisible commune d’Ille-et-Vilaine. Le convoi de marchandises, opéré par la SNCF, a déraillé à proximité de La Thomassière, non loin de Dol-de-Bretagne. L’incident a généré un élan de solidarité mais aussi des interrogations sur la sécurité ferroviaire dans la région.

Chronologie de l’événement

• 08:32 : Le train quitte Rennes en direction de Saint-Malo.
• 09:17 : Premier signalement d’anomalie sur la ligne Dol-Bretagne.
• 09:25 : Le déraillement survient à La Thomassière, provoquant une coupure de la circulation ferroviaire.

Les autorités locales ont immédiatement pris en charge les blessés, avec plusieurs victimes transférées à l’hôpital de Dol-de-Bretagne. Heureusement, aucun décès n’est à déplorer. Toutefois, le traumatisme reste vif, notamment en raison de précédents accidents dans la région, tels que l’accident de train du 12 octobre 2011 à Saint-Médard-sur-Ille ayant causé la mort de trois personnes.

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Comparaison avec les précédents accidents

La répétition de ces incidents soulève des questions sur la maintenance des infrastructures et la gestion des risques par la SNCF. Le Bureau d’Enquête des Accidents de Transport Terrestre (BEA-TT) est déjà à pied d’œuvre pour déterminer les causes de ce nouveau drame. Considérez les implications pour les futures politiques de transport dans la région, notamment sur la ligne Caen-Rennes, où la vigilance devra être accrue.

Témoignages des passagers et des riverains

Marie-Louise Beaupère, présente dans le train au moment de l’accident, raconte : « Le choc a été d’une violence inouïe. Tout s’est passé si vite, j’ai à peine eu le temps de réaliser ce qui se passait. » Cette survivante de l’accident de train du 12 octobre 2011 à Saint-Médard-sur-Ille, où elle avait déjà vécu un drame similaire, souligne la nécessité d’améliorer la sécurité sur les lignes régionales.

Lionel Labourdette, président de l’Association Solidarité St Médard PN11, a exprimé sa colère : « La répétition de ces accidents est inacceptable. Nous avons interpellé Jean-Pierre Farandou, président de la SNCF, à ce sujet à plusieurs reprises. » Selon lui, les mesures de prévention et de maintenance ne sont pas à la hauteur des enjeux de sécurité que posent les infrastructures ferroviaires.

Les riverains, quant à eux, témoignent de leur inquiétude. « Nous avons entendu un bruit assourdissant suivi de cris. Quand nous sommes arrivés sur les lieux, c’était le chaos », se souvient un habitant de La Thomassière. Ce sentiment de danger latent est partagé par beaucoup d’autres résidents de Mont-Dol et des communes avoisinantes.

Guillaume Pépy, ancien président de la SNCF, avait pris des engagements fermes devant les victimes et leurs familles après l’accident de 2011. Les événements récents montrent que ces engagements nécessitent un suivi rigoureux. La confiance des usagers et des riverains est en jeu, et la SNCF devra répondre de ses actions pour garantir la sécurité sur la ligne Caen-Rennes.

Répercussions sur le trafic et les mesures prises

L’accident de train du 29 novembre 2023 à Mont-Dol a provoqué de nombreuses perturbations sur la ligne reliant Dol-de-Bretagne à Rennes. La SNCF, en collaboration avec le Bureau d’Enquête des Accidents de Transport Terrestre (BEA-TT), a immédiatement déclenché une enquête pour déterminer les causes de l’incident.

Impact sur le trafic ferroviaire

Les répercussions sur le trafic ont été immédiates et significatives :

• Interruption totale de la circulation des trains entre Dol-de-Bretagne et Rennes pendant 48 heures.
• Des retards importants sur l’ensemble de la ligne Caen-Rennes.
• Annulation de plusieurs services TER et TGV, obligeant les voyageurs à trouver des solutions alternatives.

La mise en place d’un service de bus de substitution a permis de pallier temporairement ces perturbations, mais les usagers restent mécontents. Philippe Valent, avocat de la SNCF, a indiqué que des mesures de compensation seraient étudiées pour les passagers affectés.

Mesures de sécurité renforcées

Face à la recrudescence des incidents, la SNCF prévoit de renforcer les dispositifs de sécurité sur les passages à niveau et les infrastructures ferroviaires. Alexandre de Bosschere, chargé de l’enquête sur la course-poursuite meurtrière de Hirel, a été mandaté pour superviser ces améliorations. Les mesures envisagées comprennent :

• Installation de systèmes de détection automatique des véhicules sur les voies.
• Augmentation de la fréquence des inspections et des travaux de maintenance.
• Formation renforcée pour le personnel de la SNCF sur les procédures d’urgence.

Karl Hamelet, qui avait déjà enquêté sur l’accident de Dol-de-Bretagne en 2021, a souligné la nécessité d’une approche proactive pour prévenir de tels drames à l’avenir. La mise en œuvre de ces mesures sera surveillée de près par les autorités compétentes et les associations de victimes.